Erró

Il y a quelques mois, Erró a dit oui ! Oui pour exposer une série jusque là entraperçue, et en n dévoilée. Une série qui porte le nom de Black and White...

Erró en noir et blanc...

Ce n’est pas une plaisanterie ! Black and White est une série qui ne s’oppose pas à ce que nous connaissons d’Erró. Elle repose toujours sur la construction de chocs visuels, la recherche d’accumulations et d’assemblages, ce fourmillement dans l’image et cette multitude de détails. Un désordre structuré et un jeu de contrastes violents. Erró joue avec les genres, brouille les cartes du temps et des espaces. Il est toujours aux manettes de sa chronique visuelle du monde. Une peinture puissante et jubilatoire, une œuvre qui depuis les débuts de l’artiste, happe, secoue et kidnappe.

Erró en Black and white, c’est une expérimentation renouvelée, une liberté supplémentaire.

Pas d’arrières pensées, les motivations d’Erró ne sont pas énigmatiques, elles sont multiples. C’est une proposition nouvelle, une manière inédite qui a débutée il y a 20 ans.

Depuis 5 ans, cette série prend de l’ampleur, de la place et s’impose doucement. Elle s’installe comme un prolongement de sa quête d’expérimentation unique. Pour marquer son langage, pour accentuer les contrastes, pour ciseler l’image. Pour renforcer sa part d’ironie sûrement. Par la puissance du noir et blanc, Erró structure d’autant plus un désordre qui n’a jamais été qu’apparent. Il impose un temps suspendu, un rythme différent, peut être « pour dépasser le silence et le choc ».*

Peut-être pour ne pas oublier qu’en islandais, Erró signi e maintenant, c’est calme...